Toi et ta famille

La Semaine québécoise des familles

Le 15 mai de chaque année, c'est la Journée internationale des familles. Et cette année, la Semaine québécoise des familles aura lieu du 13 au 20 mai. Pendant cette semaine, on est dans la famille jusqu’au cou!
L’événement existe depuis 1984, mais il se tient en mai depuis 1996. Le but principal est de s’assurer que notre société continue de laisser une place de choix à ceux qui choisissent d’avoir des enfants, de faire en sorte que parents et enfants soient bienvenus partout. Les organisateurs veulent qu’on puisse bâtir des milieux accueillants pour les familles. Associations, restaurants, municipalités, marchés d’alimentation, institutions de santé ou de services sociaux, écoles, milieux de travail… Tous devraient faire des efforts pour que les familles ne se sentent pas de trop. Pour souligner le tout, on organise toujours une foule d’activités familiales dans toutes les régions du Québec. Tiens-toi au courant pour les années à venir! Vive les parents et vive les enfants, les familles, ça met de la vie!

Gardiens avertis

Mes parents me demandent souvent de garder ma petite sœur. Mama mia! Elle n’est pas toujours drôle. Parfois, il m’arrive de garder les enfants d’adultes que je connais, dans le quartier. Ce sont d’importantes responsabilités mais, heureusement, j’ai suivi le cours Gardiens avertis!Le cours Gardiens avertis de la Croix-Rouge s’adresse aux 11 ans et plus. C’est fou tout ce que j’y ai appris. On nous explique les responsabilités du gardien d’enfants. On nous apprend aussi les techniques de soins : comment nourrir un bébé et comment changer sa couche. Malheur de malheur! Et aussi, comment préparer son repas.J’ai appris comment bien m’entendre avec les enfants et je connais maintenant plein d’idées de jeux pour les amuser.Une partie du cours concerne la prévention des blessures, la sécurité et les urgences. On m’a montré comment éviter les accidents dans la maison et à l’extérieur. Et comment réagir si un enfant se blesse, s’étouffe ou s’empoisonne.Je recommande ce cours à tout le monde. C’est vraiment « cool ». Maintenant, je me sens plus compétent quand je garde des plus jeunes, dont une certaine petite Paola!

Éducateur différent

À mon école, il y a un nouveau prof. C’est un éducateur spécialisé. Il s’occupe de jeunes handicapés. Il les conseille, les aide dans leurs difficultés et leur apprend à vivre dans l’univers social de l’école en fonction de leur handicap.Un éducateur spécialisé participe à la vie quotidienne des personnes dont il s'occupe. En fait, son quotidien varie en fonction du public avec lequel il œuvre : il travaille avec des jeunes, des personnes âgées, des handicapés, des malades ou des mourants, des gens vivant de gros bouleversements ou des difficultés, etc. Il peut être un guide pour surmonter un problème ou un conseiller pour éviter qu’un problème ne se produise.Pour exercer ce métier, il faut suivre une formation collégiale de trois ans.Les avantages : c’est un métier sans routine! L'éducateur spécialisé est très polyvalent. Il aide des publics extrêmement variés. Les lieux et les manières d'intervenir sont aussi multiples.La principale difficulté : les personnes suivies sont souvent en grande souffrance. Pas si simple alors de rentrer chez soi après une journée de travail, l'esprit libre et le cœur léger!

Le déficit d'attention

À l'école, il y a des élèves plus agités que les autres. Certains ont un problème d'hyperactivité. Certains hyperactifs ont aussi de la difficulté à se concentrer sur les tâches à accomplir. D'autres élèves ne sont pas hyperactifs, mais ils n'arrivent tout simplement pas à se concentrer sur ce qu'ils ont à faire (déficit d'attention).
Pour diagnostiquer ce problème, le médecin doit vérifier cinq choses : le problème d'inattention ou d'hyperactivité doit durer depuis au moins six mois, il doit être apparu avant l'âge de sept ans, le problème doit être présent à l'école et à la maison et il doit causer des difficultés d'apprentissage ou dans les relations avec les autres. Le médecin doit aussi s'assurer qu'il n'est pas causé par une autre maladie ou un problème personnel temporaire.
On ne connaît pas les causes du syndrome, mais on sait qu'il touche trois fois plus de garçons que de filles. Pour le traiter, il y a des médicaments. On cherche aussi des solutions en étudiant les maladies qui présentent les mêmes symptômes.

Le mal de vivre

En décembre, mon oncle Fernando devait m’amener skier. Puis, il a annulé à cause de son travail. J’ai été triste toute la fin de semaine. Après, j’ai retrouvé ma bonne humeur.Un enfant qui souffre de dépression ressent aussi une grande tristesse, mais elle dure longtemps, pas juste une fin de semaine. Il a aussi d’autres symptômes. Par exemple, il peut se désintéresser de ses activités préférées, connaître des problèmes à l’école, faire des colères, éprouver de la difficulté à dormir, manquer d’appétit, avoir des pensées négatives et s’isoler des autres.La dépression peut être causée par un stress, par la perte de quelqu’un qu’on aime ou par une grosse déception. Elle peut aussi être causée par un déséquilibre chimique du corps, sans raison en particulier.Mais, les amigos, la dépression se soigne bien. Il ne faut pas hésiter à en parler à un adulte en qui l’on a confiance. Plusieurs professionnels de la santé sont là pour nous aider à retrouver notre joie de vivre… si on l’a perdue!

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