Le premier saut à ski mesuré, qui remonte à 1860, revient à l'athlète norvégien Sondre Hordheim. La première compétition a eu lieu à Trysil (Norvège) en 1862. Ce sport a été inclus au programme olympique dès les premiers Jeux, à Chamonix (1926). Aux Jeux d'Innsbruck (1964), le saut à ski s'est divisé en deux catégories individuelles: petit et grand tremplin. Une troisième catégorie, celle du grand tremplin en équipe, a été ajoutée aux Jeux de Calgary (1988). Avec le bobsleigh et le combiné nordique, le saut à ski est l'un des trois seules disciplines dans lesquelles les femmes ne sont pas admises aux Olympiques d'hiver.
Règlements et épreuves
Le tremplin utilisé lors du saut individuel sur petit tremplin mesure 90 mètres (m) de hauteur. Chaque athlète y effectue deux sauts. Celui qui obtient le meilleur pointage total remporte la compétition. Le pointage est évalué selon la distance et le style. Le tremplin sur lequel sont effectués les sauts individuels et en équipe sur grand tremplin mesure 120 mètres de hauteur. Le pointage de la compétition individuelle sur grand tremplin est évalué de la même façon qu'à la compétition sur petit tremplin. En équipe, on additionne les deux sauts de quatre participants. L'équipe obtenant le meilleur total remporte la compétition. Pour atteindre la plus grande distance possible après être descendus sur le tremplin, les skieurs adoptent une position en « V ». Dans cette position, l'arrière des skis se touche alors qu'ils s'écartent à l'avant pour former un « V ». La combinaison des skieurs laisse entrer un peu d'air, ce qui leur permet de « voler » encore plus loin.
Records et vedettes
Le saut à ski a un seul nom aujourd’hui : Janne Ahonen. Personne n’avait jamais remporté plus de sept épreuves en une seule saison de Coupe du monde. Mais ce Finlandais n’a mis qu’une demi-saison à en gagner 12 en 2004-2005. Mais son palmarès olympique n’a rien d’extraordinaire. À Nagano et à Salt Lake City, il a pris le 4e rang à deux reprises, le 9e rang et… la 37e place. Il a toutefois aidé la Finlande à décrocher l’argent en équipe à Salt Lake City.Aux Jeux olympiques, le Norvégien Birger Ruud a été le premier héros du saut à ski. Au cours des Jeux olympiques de 1932, 1936 et 1948, il a remporté trois médailles, dont deux d’or. Puis, le Finlandais Matti Nykanen est devenu, à Calgary en 1988, le premier à gagner l’or dans les trois épreuves de saut à ski. Il avait auparavant récolté une médaille d’or et une d’argent à Sarajevo, en 1984. À Albertville en 1992, le Finlandais Toni Markus-Nieminen est devenu le plus jeune champion olympique de l’histoire des Jeux d’hiver. À 16 ans et 259 jours, il a raflé l’or au saut à ski en équipe et l’or au grand tremplin. Plus récemment, le Suisse Simon Ammann a causé la surprise des Jeux de Salt Lake City en décrochant l’or aux petit et grand tremplins. Il n’avait jamais remporté une seule épreuve de Coupe du monde au cours de sa carrière avant le début des Jeux.
L'ancêtre de ce sport de glisse est apparu en 1892 en Suisse. Il portait le nom de cresta, un sport qui consiste à glisser à haute vitesse, couché sur le ventre sur un traîneau. Le cresta est devenu une discipline olympique en 1923. Le skeleton, lui, devint populaire, dans les années 50 et 60. Le traîneau n'était au début qu'une simple structure métallique qui avait presque la forme d'un squelette, d'où son nom skeleton. Ce sport est en compétition officielle aux Olympiques pour la première fois aux Jeux de Salt Lake City, en 2002.
Le but de cette discipline est de se rendre le plus rapidement possible à la fin du parcours qui a entre 1300 et 1500 mètres (m). Le skeleton peut atteindre 135 kilomètres/heure. Pour contrôler le skeleton, le coureur effectue un très subtil transfert de poids en déplaçant son corps de gauche à droite. Le skeleton est en fibre de verre. Son poids, additionné à celui de l'athlète, ne doit pas dépasser 115 kilogrammes (kg) pour les hommes et 92 kg pour les femmes. Les seules protections utilisées par les coureurs sont un casque muni d'une visière et d'une mentonnière ainsi que des protège-coudes. Les chaussures doivent comporter 8 crampons de 7 mm chacun. Ils sont situés au bout des chaussures afin de faciliter les départs. En passant, les chaussures sont identiques à celles des sprinters de 100 m.
Les Américains ont dominé les Jeux olympiques de Salt Lake City, remportant l’or autant chez les hommes que chez les femmes. Tristan Gale, chez les femmes, et Jim Shea, du côté masculin, étaient alors au sommet de leur sport.Mais les Canadiens sont bien représentés sur la scène mondiale. Chez les femmes, Lindsay Alcock et Melissa Hollingsworth se classent toujours dans le top 10 mondial. Les deux athlètes ont d’ailleurs récolté une médaille de bronze en 2004-2005 sur le circuit de la Coupe du monde. Mais Michelle Kelly est celle qui a obtenu les meilleurs résultats. En 2003-2004, elle a pris le premier rang du classement de la Coupe du monde et aux Championnats du monde.En ce moment, le meilleur Canadien au skeleton est Jeff Pain. Bien qu’il réside à Calgary, au Canada, il est né à… Anchorage, en Alaska. Il occupe actuellement le premier rang du classement de la Coupe du monde. En 2003-2004, il a terminé au deuxième rang du classement cumulatif de la Coupe du monde et a remporté les Championnats du monde. Jeff Pain est bien appuyé par son coéquipier Duff Gibson, qui a remporté deux épreuves en 2004-2005.
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