Autres Sports

Sumo

Origines

Selon la légende, le sumo – du japonais « sumai » (lutte) – serait aussi vieux que le Japon. La première chronique mentionnant une compétition de sumo remonte à 23 avant Jésus-Christ. Le sumo a donc 2 024 ans! Les combats étaient organisés pour calmer les dieux ou pour résoudre des conflits politiques. Tous les coups étaient permis. Le combat se terminait quand l’un des deux adversaires abandonnait ou était tué. Durant la période Heian (794-1185), les techniques se sont raffinées et des règlements ont été adoptés. Depuis le début des années 90, la Fédération internationale de sumo tente d’attirer des femmes dans ce sport pratiqué surtout par des hommes.

Règlements, équipement et alimentation

La discipline du sumo est très hiérarchisée. Tous les lutteurs sumos sont des Rikishis. Les nouveaux sumos sont des Mae-zumo et se trouvent au bas de la hiérarchie. Puis, ils deviennent Ni-ban Shusse et Ichi-ban Shusse. Lorsqu’ils atteignent ce rang, leur nom se retrouve sur un classement officiel publié avant les tournois, le banzuke. Lorsqu’ils peuvent prendre part aux tournois, les lutteurs sont dans une catégorie appelée deshi. Il y a, selon la hiérarchie, les Jo-no-Kuchi, les Jo-Ni-Dan, les San-dan-me et les Maku-Shita.Puis, vient la catégorie Sekitori, où se retrouvent les meilleurs lutteurs. Il y a d’abord le Juryo, première division professionnelle de sumo. Elle est composée de 30 hommes tentant d’atteindre le niveau supérieur, la division Makunouchi.Cette division comprend à sa base les Maegashira. Ensuite, il y a les Komusubi, classement prestigieux où l’on retrouve seulement deux ou trois Rikishis. Au-dessus, se trouvent les Sekiwake, deux ou quatre lutteurs, champions juniors du monde du sumo.En haut de Sekiwake, se trouvent les plus prestigieuses classes. Les Ozeki sont de grands champions sumos qui doivent continuellement gagner plus de 10 des 15 matchs auxquels ils prennent part en tournoi. Seule une décision du Sumo Kyokai, conseil du sport, peut permettre à un Rikishi d’atteindre ce rang. Enfin, au sommet, un seul lutteur issu des Ozeki devient Yokozuna, grand champion du sumo. Seulement 65 hommes ont atteint ce rang.

Records et vedettes

Le Japonais Akimoto Mitsugu, mieux connu sous le nom de Chiyonofugi (le loup) est considéré comme le dernier grand Yokozuna. Il est le 58e de l’histoire. Il a été grand champion durant presque 10 ans, remportant 625 de ses 874 combats. En 1987, il est demeuré invaincu durant 53 combats. Son surnom lui est venu de son regard perçant et intimidant ainsi que de son visage qui ne laissait transparaître aucune émotion. Ses 1045 victoires en carrière constituent un record.Seul Futabayami Sadaji a connu une plus longue séquence victorieuse que lui. Ce 35e Yokozuna de l’histoire a atteint son rang en 1937. En 1939, il a gagné 69 combats de suite.L’actuel Yokozuna, l’Hawaïen Chad Rowan, alias Akebono, est le plus grand et le plus lourd Sumotori de l’histoire. Il mesure 2,04 mètres et pèse 227 kilos. C’est aussi le premier non-Japonais devenu Yokozuna.

Quilles

Origines

La première fois qu’on a mentionné les quilles, c’est dans le livre « L’Odyssée d’Homère ». Il y a environ 2 800 ans, les quilles étaient carrées et faites de pierre. C’est au Moyen Âge que la pratique du sport s’est répandue en Europe. En Allemagne, à cette époque, la quille symbolisait le démon qu’on devait abattre. C’est pour cela qu’entre 1835 et 1840, un prêtre a interdit ce jeu qui comptait neuf quilles. Pour contourner cette loi, les joueurs en ont ajouté une dixième.Ce sport s’est réellement développé aux États-Unis à partir de 1875. Les premiers championnats mondiaux masculins se sont déroulés en 1901 et les championnats féminins ont débuté en 1916. Ce sport n’est pas une discipline olympique reconnue, mais il attire de plus en plus d’adeptes dans le monde.

Règlements et équipement

Pour gagner une partie, il faut abattre le plus de quilles en 12 tours. On dit qu’un joueur fait un abat lorsque les 10 quilles tombent en même temps. Plus il réussit d’abats, plus il obtiendra un résultat élevé. Un vrai joueur de quilles possède sa propre boule. Il porte des chaussures spéciales et, quelquefois, un bandage de soutien au poignet pour le protéger des blessures.

Vedette

L’Association des professionnels des quilles des États-Unis regroupe plusieurs des meilleurs joueurs au monde.Mark Roth est celui qui a remporté le plus de tournois en une saison, soit huit en 1978. En carrière, Earl Anthony a été le plus décoré. Il a récolté 41 titres.Pour ce qui est de la moyenne totale en une saison, la palme revient à Parker Bohn III, qui a maintenu un pointage de 228,04 par match en 1999. Il codétient le record de parties parfaites en une saison, avec huit. Il est également celui qui a obtenu les meilleurs résultats de l’histoire dans quatre types de tournois : ceux de 64 matchs, 56 matchs avec quilles bonus, 56 matchs et 32 matchs.Dick Weber est vraiment une légende du circuit. Il a terminé parmi les boursiers durant 72 tournois de suite, de 1960 à 1964. Il est également celui qui a terminé dans le top 5 durant le plus de tournois d’affilée, soit sept, en 1961. Il a aussi fini dans le top 24 à 28 reprises en 1963. C’est un record.Enfin, qui a dit que les quilles n’étaient pas payantes? Walter Ray Williams a gagné 3 238 382 $ américains au cours de sa carrière!Au Québec, Jonathan Roy occupe la tête du classement des quilleurs professionnels depuis la saison 2001-2002. Mais cette année, David Simard et Mathieu Vallières lui livrent une chaude lutte.

kin-ball

Origines

Le kin-ball a été inventé par Mario Demers en 1987, à Québec. M. Demers travaillait avec le gros ballon auprès des jeunes depuis 1985. Comme les enfants s'amusaient beaucoup, il a eu l'idée d'en faire un sport. Les règlements officiels ont été écrits en 1987. Une entreprise nommée Omnikin et formée d'éducateurs physiques universitaires a aussi participé à l’élaboration du sport.Le kin-ball est le sport parascolaire le plus populaire dans les écoles primaires québécoises! En 2001, on comptait plus de 20 000 joueurs de kin-ball au Québec.Au Québec, il y a trois ligues de kin-ball : la Ligue senior élite, la Ligue benjamin élite et la Ligue cadet élite. La Ligue senior est composée de sept équipes, autant chez les femmes que les hommes : Éclairs du Sud-Ouest, Dragons de Montréal, Mauve et Or de Laval, Diables de la Rive-Sud, Pionniers de Québec, Escouade de la Beauce-Appalaches-Amiante et Spartak des Laurentides.

Règlements et équipement

Le kin-ball se joue avec un gros ballon mesurant 1,22 mètre (m) de diamètre. Les dimensions du terrain varient selon le gymnase, mais elles ne peuvent pas dépasser 21,4 x 21,4 m.Trois équipes s'affrontent à la fois: les roses, les gris et les noirs. L'équipe qui possède le ballon doit nommer une autre équipe par sa couleur. Quand elle est nommée, une équipe doit attraper le ballon et le relancer à l'équipe de son choix. Lorsqu'une équipe échappe le ballon ou commet une faute, les deux autres inscrivent un point. Chaque équipe compte quatre joueurs. Il y a donc 12 joueurs sur le terrain en même temps.Une partie de kin-ball se divise en trois périodes de 15 minutes. Les périodes sont séparées par des pauses de trois minutes.

Record

En 2004, Julie Giguère et Jonathan Brochu, tous deux de l’Escouade de Beauce-Appalaches-Amiante, ont été élus joueurs de l’année au Québec, au niveau senior. Maxime Rocheleau, du Spartak de Lanaudière cadet élite masculin, a reçu le titre de meilleur joueur des ligues élites secondaires.